07 septembre 2006
8 Novembre 1817 #36
... de longueur sur 31 de large, le rez-de-chaussée divisé en cinq pièces, et le haut en 3 pièces par des cloisons volantes, est aussi lambrissé en partie, avec un escalier et une cave sur toute la longueur et largeur servant de magasin, ladite maison est percée de 22 ouvertures tant portes que fenêtres, extérieures ; à 2 terrasses dont celle du devant en pierres de taille.
2. Un magasin en charpente bordé de planches, couvert en bardeaux, servant de sècherie pour l'indigo, de 30 pieds de long sur 20 de large, plancheyé, percé de 10 ouvertures.
3. Un pavillon en charpente poteaux en terre, bordée en planches couverts en bardeaux, de 18 pieds de long sur 15 de large, servant d'écurie percée de quatre ouvertures.
4. Un pigeonnier en charpente, de 12 pieds carrés, poteaux en terre couvert en bardeaux.
5. Un hangar couvert en pailles ayant dessous un four à manioc, et une rape à manioc en cuivre.
6. 12 cases à noirs tant en palissades qu'à la créole, couvert en pailles.
7. Quatre jeux de cuve a indigo, en pierre mastiquées.
8. Un bassin en pierre, de 50 pieds de long sur 18 de large, pour recevoir l'eau du canal, en très bon état.
9. Une cloche félée, pesant 30 livres environ.
A cette sont attachés 2 noirs Mozambiques de 60 ans et au-dessus.
Sur l'enchère pour mise à prix à la somme de 200 piastres.
Deuxième Lot.
Le deuxième lot se compose d'un terrain d'habitation vendu par feu sieur Rougeuil
audit Sieur Jean-Baptiste Baudon, par contrat du 14 floréal an IV; lequel de la contenance de 160 arpens de terre environ, est borné d'un côté par les biens de la Retraite, à l'Est par les ayants droits à la succession Fabre, d'un autre côté par le grand chemin.
Désignation des Bâtimens.
1. une maison principale en charpente, bordée,plancheyée, lambrissée, plafonnée, ledit plafond tombant en ruine, de 61 pieds de long sur 20 de large, divisé en cinq pièces avec grenier au-dessus ladite maison couverte en bardeaux est percée de 22 ouvertures, tant portes que fenêtres et est en très mauvais état.
2. Une cuisine en palissades, de 20 pieds de long sur 15 de large environ, couvert en planche ayant un four à pain, ladite cuisine est percée de quatre ouvertures en très mauvais état.
3. Une case en palissades, de 20 pieds de long sur 15 de large, couvert en planche servant d'écurie, percé de deux ouvertures en très mauvais état.
4. Un pavillon de en charpente sur le bord du chemin, les 10 pieds carrés, et couvert en bardeaux.
5. De l'autre côté du chemin et du côté de M. Reignard, une maison en charpente, bordée, plancheyée, lambrissée divisée en deux pièces avec grenier au-dessus, couvert en bardeaux, de 25 pieds de long sur 10 de large, tombant en ruine.
6. Un magasin en charpente, de 25 pieds de long sur 15 de large, bordée en planches
couverts en bardeaux, en très mauvais état.
À cette habitation sont attachés la quantité de 2 têtes d'esclaves ; savoir : un noir et une négresse. Sur l'enchère pour mise à prix à la somme de 1000 piastres.
Tel et ainsi que le tout se poursuit, étend et comporte. La saisie immobilière de tout ce que dessus désigné, circonstances et dépendances, en a été faite par le Sieur Jean Baptiste Baudon, habitant, au Quartier de Flacq.
En vertu d'un contrat au rapport de Me Aufray, et son collègue, notaires, en date du 18 septembre 1793.
À la requête du sieur Just Vincent Giquel, résidantà Auray, département du Morbihan, représenté en cette colonie par Me Guérin, notaire.
Suivant procès-verbal de Julien, huissier, en date du 17 novembre 1813, qui en a laissé copie à M. Boullé,
commissaire civil du quartier et de police de Flacq, après avoir visé l'original enregistré le 24 novembre même année.
La vente par expropriation forcée dudit bien se poursuit présentement en 2 lots, en
vertu de sentence du tribunal de première instance de cette colonie, en date du
15 juillet 1817, laquelle a ordonné que distraction serait faite de la saisie générale ci-dessus relatée, de la portion de terrain habitation vendu par feu sieur Rougeuil audit Sieur Baudon, ainsi que des noirs restants ; par contrat au rapport
de Me Bélin, notaire, en date du 14 floréal an IV.
À la requête de Mme veuve de feu de sieur Juste Vincent François Giquel et de dame veuve Alexis Giquel ; cette dernière au nom et comme tutrice ...
...
Aux charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges déposées aux greffes du tribunal de première instance, où les enchérisseurs pourront prendre toute communication.
L'acquéreur du premier Lot, en vertu des conditions insérées audit cahier des charges, sera tenu de continuer, à compter du jour de son adjudication, aux ayants droits, le paiement de la rente foncière et perpétuelle de 1500 livres argent de France, la piastre à 5 livres 8 sous et cc, au terme de la sentence du tribunal de première instance de cette colonie, en date du 17 septembre 1816.
Me Nattier, avocat et avoué constitué en cause par les poursuivants ainsi qu'ils sont représentés, ayant son cabinet rue de Châlons.
VENTE PAR LICITATION
Adjudication définitive au 19 courant, 11 heures du matin, à l'issue de l'audience civile du tribunal de première instance, celle des enchères tennant.
Sur l'adjudication préparatoire tranchée pour 400 piastres.
De deux portions de terrains habitations sis au Quartier de Moka; la première d'environ 118 arpens, bornée par les habitations
de feu Herchenroder, Christia et Ripaille ; la seconde d'environ
40 arpens, séparée de l'autre par les habitations de M. Martin Maizeroy.
Cette vente se poursuit en vertu d'un jugement contradictoirement rendu entre parties le 4 août dernier ; A la requête de dame Claudine Dumoulin, veuve de feu Jean Baptiste Delarue, résidante au quartier du Port Sud Est.
Me Epidariste Colin, avoué par elle constitué.
En présence de dame Marie Louise Delarue, veuve du sieur Jean Lamarre?, demeurant au port Louis, rue de moka, et du sieur Jean Fleury, habitants au quartier du port Sud-Est, au nom et comme subrogé tuteur des enfants mineurs issus du mariage d'entre la dame veuve Delarue avec son défunt mari.
Me Deville, avoué par le constituer, demeurant rue de Châlons.
Aux charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges, déposée au greffe dudit tribunal où les enchérisseurs pourront en prendre connaissance.
S'adresser pour de plus amples renseignements à Me Epidariste Colin, avoué, rue Neuve de la Petite Montagne.
Nota. C'est par erreur d'impression sur la Gazette du 1er courant, la vente par licitation des biens de la succession de feu Sr. Delaigre, situés aux Pamplemousses, a été annoncée comme expropriation forcée ; lisez vente par licitation, au lieu de vente par expropriation forcée.
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VENTE VOLONTAIRE
- jeudi prochain 20 du courant à midi, dans la salle actuelle de la ...
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