05 septembre 2006
25 Octobre 1817 #19 Modif
La gazette de Maurice.
Samedi 25 octobre 1817.
... Flacq, après avoir visé l'original enregistré le 24 novembre même mois.
La vente par expropriation forcée dudit bien se poursuit présentement en 2 lots, en
vertu de sentence du tribunal de première instance de cette colonie, en date du
15 juillet 1817, laquelle a ordonné que distraction serait faite de la saisie générale ci-dessus relatée, de la portion de terrain habitation vendu par feu sieur Rougeuil audit Sieur Baudon, ainsi que des noirs restants ; par contrat au rapport
de Me Bélin, notaire, en date du 14 floréal an IV.
À la requête de Mme veuve de feu de sieur Just Vincent François Giquel et de dame veuve Alexis Giquel ; cette dernière au nom et comme tutrice de ses enfants mineurs héritier dudit sieur Just Vincent François Giquel, leur aïeul paternel, demeurant a Auray, département du Morbihan, représentée en cette colonie par le sieur Borel négociant demeurant en cette ville, rue de Paris.
Lesdites demanderesses réintégrées dans la poursuite d'expropriation forcée introduit par ledit sieur Just Vincent François Giquel, et ce par voie de subrogation ordonnée en leur faveur, par sentence du tribunal de première instance de cette colonie, du 28 mai dernier, rendu contre les dames Danigo et leurs maris pour la validité de la procédure, représentées par le sieur Amelin, négociant.
Aux charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges déposées au greffe du tribunal de première instance, où les enchérisseurs pourront prendre toute communication.
L'acquéreur du premier Lot, en vertu des conditions insérées audit cahier des charges, sera tenu de continuer, à compter du jour de son adjudication, aux ayants droits, le paiement de la rente foncière et perpétuelle de 1500 livres argent de France, la piastre à 5 livres 8 sous et cc, au terme de la sentence du tribunal de première instance de cette colonie, en date du 17 septembre 1816.
Me Nattier, avocat et avoué constitué en cause par les poursuivants ainsi qu'ils sont représentés, ayant son cabinet rue de Châlons.
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Vente par licitation.
Adjudication préparatoire au mercredi 12 novembre 1817, à l'audience des criées du tribunal de première instance de cette colonie de l'île Maurice, 11 heures du matin.
Premier Lot.
D'une portion de terrain de la contenance en superficie, de 13 arpents de terre environ, situé en cette ville du port Louis, isle Maurice, rue des pucelles, borné à droite par le sieur René Didier, à gauche par le sieur Lenepveu; la profondeur par la montagne Dumas et la face par ladite rues des pucelles.
Sur lequel terrain sont construits et élevés les bâtiments suivants :
1. Une maison principale en charpente, bordée, plancheyée, lambrissée et couverte en
bardeaux, de 34 pieds et demi de long sur 25 et demi de large, percée de 13 ouvertures, divisée au rez-de-chaussée en six pièces par des cloisons de refente, surmontée d'une romaine de 25 pieds de long sur 14 pieds de large, divisé en deux pièces par une cloison volante, percée de quatre ouvertures, et 2 cabinets de décharge, dont l'un sert à la cage d'escalier qui monte à la romaine ; ladite maison neuve est en bon état.
2. Un magasin à huille de 27 pieds de long sur 14 pieds de large et sept pieds de hauteur.
3. Un autre magasin de 27 pieds et demi de long sur 12 de large, à 2 pignons, plancheyé et lambrissé; en bon état.
4. Un pavillon de de 14 pieds carrés, surmonté d'une caisse plancheyée, non lambrissée ; en mauvais état.
5. Deux petits appentis appuyés au pavillon, servant d'écurie ; en mauvais état.
6. Un pavillon de 14 pieds de long sur 12 pieds de large, plancheyé, lambrissé; en mauvais état.
7. Trois appentis formant ensemble 96 pieds de long, servant de logements pour les
noirs et d'écurie ; en mauvais état.
8. Deux autres petits appentis, servant d'écurie; en mauvais état.
9. Un pigeonnier de 12 pieds carrés ; en mauvais état.
10. Et enfin, un autre pigeonnier de cinq pieds carrés ; en mauvais état.
Tout ledits bâtiments sont couverts en bardeaux.
Ledit terrain est entouré par des murs en ...
... Cette colonie de l'île Maurice, au lieu dit le Mapou, quartier de pamplemousses, de la contenance de 80 arpens de terre environ, bornées vers le sud-ouest, par l'ancienne ligne des réserves, au Nord d'Ouest par les habitations de sieur O...hrue, au sud-est par les terrains Riou, René et de dame veuve Perrot, et au Nord-Est par la
dame veuve Perret.
Sur lequel terrain il n'existe qu'un défriché d'environ 25 arpents, plantés en maïs et manioc encore jeune.
Les bâtiments consistent en une case en palissades, de 16 pieds de long sur 12 pieds de large et un poulailler.
Tel et ainsi que le tout se poursuit, étant et comporte.
Cette vente se poursuit en vertu de sentence du tribunal de première instance de cette colonie, en date du 18 août 1817.
À la requête de dame Marguerite Bigaignon, veuve de feu sieur François Latour,
habitant au quartier des pamplemousses.
Me Perrot, avoué constitué, ayant son cabinet rue de Châlons. En présence du sieur
Prosper Latour, majeur, dame Hortense Latour, épouse majeure du sieur Boulle fils aîné, et ce dernier pour la validité de la procédure, le sieur Marie Charles Gustave Latour, tant en son nom que comme subrogé tuteur de ses frères mineurs, tous héritiers de feu sieur François Latour leur père, tous habitants dudit quartier.
Me Colin, avoué constitué, ayant son cabinet rue neuve de la petite montagne.
Aux charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges, déposée au greffe du tribunal, où les enchérisseurs pourront prendre toute communication.
S'adresser pour les renseignements à Me perrot, avoué, constitué par la dame
poursuivante, et ayant son cabinet rue de Châlons.
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AUTRE
Adjudication préparatoire au mercredi 12 novembre 1817, à l'audience des criées
du tribunal de première instance de la colonie de l'île Maurice, 11 heures du matin.
Sur le prix d'estimation à la somme de 850 Piastres.
D'une portion de terrain emplacement incendié, situé en la ville du port Louis, rue des limites et de la petite montagne, de la contenance en superficie de 135 toises environ ; borné la face par ladite rue des limites, d'à côté par le terrain du sieur Serendat, de l'autre par ladite rue de la petite montagne, la profondeur par M. Amelin, ensemble les matériaux existants sur ledit terrain incendié.
Cette vente se poursuit en vertu de sentence du tribunal de première instance de
cette colonie, en date du 8 août 1817.
À la requête des sieurs Charles François Pilot, Jean Charles Borom.e Pilot, Jean Sylvestre Pilot et Jean Magloire Pilot; tous habitants au quartier de la rivière du rempart, héritier chacun pour 1/6 de feue dame Geneviève Brouard, veuve Pilot, leur mère, lesquels font élection de domicile ...
La suite est trop floue et dans la marge
FIN DE DOCUMENT.