08 septembre 2006

15 Novembre 1817 #50_51




13. Un parc à cochons entouré de pierres sèches.

Plantations.

Environ 10 arpens en cafeyers en rapport et laquelle cafeterie commence à se détruire, abritée par des allées de manguiers et ombragée par des bois noirs.

Une cotonnerie d'environ 20 arpens.

6 à 7 arpens de manioc de différents âges, environ un arpent de patates en consommation, une bananerie d'environ un demi arpent.

Un jardin renfermé dans lequel il y a environ 12 à 15 cents pieds de cafeyers bons à transplanter.

Il existe sur l'habitation une source d'eau qui sert à l'établissement.

Ladite habitation est traversée en tous sens par des allées de manguiers et autres arbres fruitiers ainsi que de vacoas.

Et le surplus en bois debout fouillé.

Tel que le tout se poursuit, étend et comporte, et en l'état qu'il est plus amplement décrit et désigné au procès verbal de saisie réelle ci-après relaté.

Lesdits biens ci-dessus ont été saisis réellement requête de dame veuve Rolando, aïeule maternelle de feu sieur Désiré Martel, tant en son nom qu'en celui de dame Sophie Martel, épouse majeure et autorisée du sieur Chambon, héritière de feu sieur Martel son père, demeurant en cette ville sur le Rempart, laquelle dite dame a domicile élu audit Port Louis, rue de Châlons, dans le cabinet de Me Deville, avoué.

Sur le sieur Nicolas Maujean, habitant demeurant au quartier de la Rivière Noire; suivant procès verbal de l'huissier Renouf en date du 26 septembre dernier, duquel copie a été laissée à M. Suasse, commissaire civil dudit quartier, qui a visé l'original, enregistré le 1er Octobre aussi dernier, transcrit au bureau des hypothèques le 23 octobre 1817, et au greffe du Tribunal de première instance le 3 novembre même année, inséré le même jour par extrait en forme de placard dans le tableau placé à cet effet dans l'auditoire dudit tribunal, par Me. Fressanges, commis greffier juré.

La première publication du cahier des charges pour parvenir à la vente desdits biens aura lieu le mercredi 24 décembre 1817, 11 heures du matin, à l'audience des criées du tribunal de première instance de cette colonie, et les deux autres publications auront lieu successivement de quinzaine en quinzaine, à pareil jour de mercredi, lieu et heures que dessus.

Ledit Me Deville, avoué, occupe pour ladite dame Rolando, ès qualité, saisissante et poursuivante.

_____

AUTRE

D'un terrain emplacement sis au Port Louis, rue des Belges, lieu dit le Champ-de Lort, section N° de la contenance en superficie d'environ 17 toises de long sur 14 de large, borné la face par la rue des Belges, la profondeur par les sieurs Rauen? et Daribaud ou ayant causes, un côté par le sieur Gachet, enfin du dernier côté par le sieur Simonnet ou ses ayant droit.

Bâtimens.
1. Une maison principale à rez-de-chaussée et grenier au dessus, construite en charpente, sur solles, bordée en planches et couvertes en bardeaux, percée de 8 ouvertures extérieures, ayant environ 30 pieds de long sur 17 de large, servant de logement;
2. Une dépendance divisée en 2 pièces dont un bout sert de cuisine et l'autre de case à noirs, construite partie en maçonne, le surplus en charpente, bordée en planches, et couverte en bardeaux, percée de 5 ouvertures extérieures et ayant environ 20 pieds de long sur 10 de large.
3. Et une vieille case construite en charpente, poteaux en terre; bordée et couverte en planches, tombant en ruines, ayant environ 15 pieds de long sur 9 de large, servant d'écurie.

Ledit emplacement est entouré partie en vieilles palissades avec une porte d'entourage sur la rue des Belges, et le surplus en murs en pierres sèches.

Duquel terrain emplacement, maison et dépendances la dame veuve Ventre est locataire.

Tel que le tout se poursuit, étend et comporte et en l'état qu'il est plus amplement décrit et désigné au procès verbal de saisie réelle ci après relaté.

Lesdits biens ci dessus ont été saisis réellement à la requête du sieur Silvestre Graffigne, demeurant en la ville du Port Louis, rue des Pucelles, lequel à domicile élu audit Port Louis, rue de Paris, dans le cabinet de Me Lalouette, avoué.

Sur le sieur Louis Favrie, officier de santé demeurant audit Port Louis, faubourg de l'Est, rue de Kléber, suivant procès verbal de l'huissier Renouf, en date du 3 novembre 1817; duquel copie a été laissée à M. Pépin, substitut du procureur général du Roi, qui a visé l'original, enregistré le 4 du même mois; transcrit au bureau des hypothèques de cette Isle, le même jour, et au greffe du tribunal de première instance le 5 dudit mois, inséré le même jour en forme de placard dans le tableau placé à cet effet dans l'auditoire dudit tribunal, par Me Fressanges, commis greffier juré.

La première publication du cahier des charges pour parvenir à la vente desdits biens, aura lieu le mercredi 24 décembre 1817, à l'audience des criées du tribunal de première instance de cette colonie, 11 heures du matin, et
les deux autres semblables publications et lectures du cahier des charges se feront successivement de quinzaine en quinzaine, même les lieux et heures que dessus.

Ledit Me Lalouette, avoué, occupe pour ledit sieur Graffigne, saisissant et poursuivant.


VENTE PAR LICITATION

Adjudication surabondante et définitive fixée au mercredi 19 novembre 1817, à l'audience des criées du tribunal de première instance de l'île Maurice, 11 heures du matin.

Sur la dernière enchère portée à 1000 piastres.

D'un terrain habitation de la contenance d'environ 61 arpents de superficie, sis au quartier des pamplemousses, lieu dit le bois rouge, borné de toutes parts par le grand chemin séparant les grandes réserves, les habitations du sieur Perdreau, l'habitation du sieur Chaillet père et par les propriétés des sieurs Gachet, Joseph Furteau et Louise Babet.

La culture de ce terrain est de 4 arpents environ en manioc manqué et divers âges, 4 arpents environ en brousses ; le surplus en Savannes.

Il y existe les bâtiments suivants :
1. Une maison principale, au rez-de-chaussée, de 30 pieds de long sur 24 de large, en mauvais état.
2. Un pavillon tombant en ruine.
3. Trois cases à noirs.

Tel que le tout se poursuit, étend et comporte.

Pour par l'adjudicataire en jouir à compter du jour de son adjudication, en par lui payant les charges, clauses et conditions portées au cahier des charges, déposé au greffe, duquel il sera fait lecture avant ladite adjudication.

Ladite vente se poursuit en vertu de jugement contradictoirement rendu entre parties, le 7 juillet 1817, par ledit tribunal, et à la requête de dame Marguerite Claudine Fruteau? Dubois, veuve de feu sieur Joseph Delaigre, habitante demeurante au quartier des Pamplemousses, ayant été commune en biens avec ledit sieur Delaigre; demanderesse.
Me Epidariste Colin, avoué.

CONTRE

Le sieur Louis François Osaghrue, subrogé tuteur du mineur Charles Delaigre issus du mariage de M. et Mme Delaigre, habitants demeurant au quartier de la Rivière du Rempart, défendeur.

Me Deville, avoué, ayant son cabinet au Port Louis, rue de Châlons.

En présence de M. le substitut de M. le procureur général du Roi

S'informer pour plus amples renseignements à Me Colin, avoué, ayant son cabinet au Port Louis, rue Neuve de la Petite Montagne.

______

AUTRE

Adjudication définitive au mercredi 26 Novembre 1817, à l'audience des criées
du tribunal de première instance de la colonie de l'île Maurice, 11 heures du matin.

Sur l'enchère d'adjudication préparatoire à la somme de 500 Piastres.

D'une portion de terrain emplacement incendié, situé en la ville du Port Louis, rues des Limites et de la Petite Montagne, de la contenance en superficie de 135 toises environ ; borné la face par ladite rue des Limites, d'un côté par le terrain du sieur Serendat, de l'autre par ladite rue de la Petite Montagne, la profondeur par M. Amelin, ensemble les matériaux existants sur ledit terrain incendié.

Cette vente se poursuit en vertu de sentence du tribunal de première instance de
cette colonie, en date du 8 août 1817.

À la requête des sieurs Charles François Pilot, Jean Charles Borom.e Pilot, Jean Sylvestre Pilot et Jean Magloire Pilot; tous habitants au quartier de la Rivière du Rempart, héritiers chacun pour 1/6 de feue dame Geneviève Brouard, veuve Pilot, leur mère, lesquels font élection de domicile en la ville du Port Louis, rue de Châlons, dans le cabinet de Me Perrot, avoué.

En présence du sieur Pierre Harel, habitant audit quartier de la Rivière du Rempart, au nom et comme subrogé tuteur de demoiselle Marie Adélaïde Lemoine, mineure, héritière conjointement avec dame Veuve Pilot leur grand mère; Me Colin, avoué constitué, ayant son cabinet Rue Neuve de la Petite Montagne.

Et en présence de demoiselle Marie Rosalie Lemoine, majeure, habitante audit quartier, et le sieur Louis Curé, négociant, au nom et comme tuteur légal de sa fille mineure, héritière pour 1/6, par représentation de sa mère, de feue dame Pilot leur grand mère; Me Adrien D'Epinay, avoué constitué, ayant son cabinet rue du Gouvernement.

Aux charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges déposées au greffe du tribunal de première instance, où les enchérisseurs pourront prendre toute communication.

S'adresser pour les renseignements à Me Perrot, avoué constitué par le curateur,
ayant son cabinet rue de Châlons.

_____

AUTRE

Adjudication définitive fixée au mercredi 26 Novembre 1817, 11 heures du matin, à l'audience des criées du tribunal de première instance de cette colonie.

De trois portions de terrains d'habitations, situées en cette Isle, au quartier de Flacq, dépendant de la communauté qui a existé entre Jean Baptiste Sébelin et la nommée Perrine, sa veuve; lesquels seront vendus en trois lots séparés et dont suit la désignation:

PREMIER LOT

Sur l'enchère préparatoire de 300 Piastres.

Un terrain d'habitation de la contenance d'environ 146 arpens 1/2, situé au quartier de Flacq, borné à l'Est par les habitations Beauvais, le chemin de Flacq à la Rivière du Rempart; Au nord par les habitations, Champeaux; A l'Ouest par un autre terrain de la communauté Sébelin et au Sud par la Rivière Françoise.

Ledit terrain d'habitation se trouve presque entièrement défriché, à l'exception d'environ 7 arpens en bois et brousses ; il est rempli de marres et il y a une plantation d'environ 5? arpens en maïs de divers âges, le reste est en Savanne. Il y existe plusieurs cases en palissades, couvertes en paille, qui étaient habitées par le défunt.

DEUXIEME LOT

Sur l'enchère préparatoire de 400 Piastres.

Un autre terrain d'habitation situé au lieu dit la Plaine Verte quartier de Flacq, de la contenance d'environ 156 arpens 1/2, presqu'en totalité défriché, en brousses et en savannes, à l'exception de 4 arpens plantés en maïs et 5 arpens en bois debout, avec quelques mauvaises cases en palissades, couvertes en paille, borné à l'Est par les habitations Bezac; à l'Ouest par celles de Serrurier; au Sud par la Rivière Françoise et au Nord par des bancs de roches impraticables.

TROISIEME LOT

Sur l'enchère préparatoire de 400 Piastres.

Un autre terrain d'habitation de la contenance d'environ 120 arpens 1/4, borné à l'Est par les habitations Champeaux; au Nord par les concessions Chevalier; à l'ouest par la concession Jouglard et au Sud par le premier desdits terrains; environ 40 à 50 arpens ont été anciennement défrichés et son actuellement en brousses et savannes. Le surplus est en bois debout.

Tel et ainsi que le tout se poursuit, étend et comporte, sans en rien retenir, excepter ni réserver.

Cette licitation se poursuit en vertu d'une sentence rendue le 21 Août 1817, par le tribunal de première instance de cette Isle, étant duement en forme et grosse exécutoire, collationnée, signée, scellée, enregistrée et signifiée.

A la requête de la nommée Perrine, veuve Sébelin, habitante au quartier de Flacq, ayant pour avoué constitué Me Adrian, demeurant en cette ville du Port Louis, rue de la Corderie.

Contre la nommée Nanette Jean Baptiste, épouse majeure du nommé Louis François Tarnay, ce dernier pour la validité de la procédure; Louis Jean Baptiste Sébelin, Louis Eustache Jean Baptiste, Margueritte Joséphine, veuve de feu Jean Michaux Jean Baptiste, au nom et comme tutrice légale de Felicité, Léandre et Adèle, ses trois enfans mineurs, habiles à se dire et porter héritiers dudit feu Jean Michaux Jean Baptiste; Thérèse Jean Baptiste, veuve de feu Denis Bengard, Marie Louise Victoire Jean Baptiste, épouse autorisée de Jean Silvain Bengard, ce dernier pour la validité de la procédure; Pierre Dumay Jean Baptiste, Pierre Jean Baptiste, Geneviève Jean Baptiste, fille majeure; Jean Michel dit Michaux, Louise Michelle, Marie Françoise Michelle et François Michel, ces quatre derniers majeurs, habiles à se dire et porter héritiers de défunte Marie Jean Baptiste, leur mère, décédée épouse de feu Jean Michel Poly; tous les sus-dénommés habiles à se dire et porter héritiers dudit feu Jean Baptiste Sébelin, leur père et aïeul, habitans séparément en cette Isle aux quartiers de Flacq, la Rivière du Rempart et le Port Louis; ayant pour avoué constitué Me. Lalouette, demeurant au Port Louis, rue de Paris.

Aux charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges déposées au greffe du tribunal de première instance, où les enchérisseurs pourront prendre toute communication.

S'adresser pour les renseignements à Me Adrian, avoué, constitué, en cause par la poursuivante.

_______

AUTRE

Adjudication définitive au mercredi 26 Novembre ....

FIN DE PAGE.