05 septembre 2006

1 Novembre 1817 #28




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... Au greffe, duquel il sera fait lecture avant ladite adjudication.
Ladite vente se poursuit en vertu d'un jugement contradictoirement rendu entre le parti le 7 juillet 1817, par ledit tribunal, et à la requête de dame Marguerite
Claudine Furteau Dubois, veuve de feu Sieur Joseph Delaigre, habitante demeurant au quartier des pamplemousses, ayant été commune en biens avec ledit Sieur Delaigre ; demanderesse Me Epidariste Colin, avoué.

CONTRE

le sieur Louis François O??ghrue, subrogé tuteur du mineur Charles Delaigre issus du mariage de M. et Mme Delaigre, habitants demeurant au quartier de la rivière du rempart, défendeur.

Me Deville, avoué, ayant son cabinet au port Louis, rue de Châlons. En présence de M. le substitut de M. le procureur général du roi s'informer pour plus amples renseignements à Me Colin, avoué, ayant son cabinet au port Louis, rue neuve de la petite montagne.

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AUTRE

D'une portion de terrain d'habitation située en cette colonie de l'île Maurice,
au quartier des plaines Wilhems, de la contenance d'environ 20 arpents de terre,
bornée d'un côté par la succession Rolando, de l'autre par Clotilde Dureau, du troisième côté par les sinuosités de la rivière de la terre rouge, et enfin du quatrième côté par le sieur Lautour.

Sur lequel terrain il existe les bâtiments suivants :
1. Une case en palissades équarres, sur solles, d'environ trois pieds de long sur 16 pieds de large, divisé en trois pièces, lesquels sont plancheyées et 2 sont lambrissées; percée de neuf ouvertures intérieures et extérieures garnies de portes
et contrevents, avec une varangue sur les deux faces ; Le tout couvert en paille.
2. Un hangar couvert en paille.
3. Une case en palissades, couverte en paille. À cette habitation sont attachés
quatre têtes d'esclaves; savoir :
- 2 noirs malgache de 23 à 38 ans.
- Un noir créole de 25 ans
- une négresse Mozambiques de 23 ans.
Ces esclaves sont de pioche.
Tel et ainsi que le tout se poursuit, étend et comporte. La saisie immobilière de tout ce que dessus désigné, circonstances et dépendances, en a été faite sur la nommée Marie Louise Saint-Flour, habitante demeurante au quartier des plaines
Wilhems.

En vertu d'un contrat au rapport de Me Durand et son collègue, notaires en cette colonie, en date du 8 avril 1816, étant en due forme et grosse exécutoire, signé, scellé, enregistré et signifié.

À la requête du sieur Bouvet, Maitre tonnelier, au nom et comme exécuteur testamentaire de feu sieur Rafin, demeurant au port Louis, rue de Jemmapes; lequel fait élection de domicile dans le cabinet de Me Adrien d'Épinay, avoué,sis rue du gouvernement.

Suivant procès-verbal de Chasteau, en date du 26 Septembre 1817, qui en a laissé copie à M. Cazeaux, commissaire civil et de police du quartier des plaines Wilhems, après avoir visé l'original, enregistré le 29 du même mois, transcrit au bureau des
hypothèques le 7 octobre suivant, au registre 3, page 289, le numéro 169 ; et
au greffe du tribunal de première instance, le 20 octobre même mois, sur le registre à ce destiné, folio 167, Vo 168 169 Ro et Vo et 170 Ro. La première publication et lecture du cahier des charges se fera le mercredi 10 décembre 1817, à l'audience des criées du tribunal de première instance de cette colonie, 11 heures du matin, et
les deux autres semblables publications et lectures du cahier des charges se feront successivement de quinzaine en quinzaine, même les lieux et heures que dessus.
Me Adrien d'Epinay, avoué, constitué, ayant son cabinet rue du gouvernement.
Le présent extrait a été inséré au tableau placé dans l'auditoire du tribunal de première instance, le 21 octobre 1817.
Signé Arrighi.

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AUTRE

Troisième et dernière adjudication surabondante et définitive fixée au mercredi 12 novembre 1817,11 heures du matin, à l'audience des criées du tribunal de première instance de l'île Maurice.
Sur l'enchère réduite par le poursuivant ès qualités, à la somme de 300 piastres
attendu le déficit de 21 esclaves disparus.

D'un terrain habitation situé au quartier des plaines Wilhems, lieu dit Cancavalle,
de la contenance en superficie d'environ 263 arpents ou environ, bornée d'un côté par le chemin des plaines Wilhems à la savanne et la nommée Jeanne Arlanda, femme libre, d'autre côté par le sieur Sauzier ou ses ayants droits, du troisième côté par le
sieur Ponbodin? ou ses ayants droits, et finalement par la nommée Pauline et la rivière Sèche, qui sépare cette propriété d'avec celle des héritiers Rivaltz.

Il n'existe plus de maison sur ladite habitation dont la majeure partie étant friche
et le surplus de en bois debout fouillé, il existe beaucoup de jam-rosa qui entourent des carrés formant une caféterie qui est maintenant détruite, ensemble la quantité de 7 têtes d'esclaves des deux sexes et de divers ages et castes, savoir :
- trois noirs âgés de plus de 15 ans, dont un malgache et 2 Mozambiques
- 4 négresses Mozambiques agées de plus de 15 ans.
Le tout plus amplement désigné au procès-verbal de saisie réelle ci-après relaté, et au cahier des charges déposées au greffe.

Lesdits biens ci-dessus ont été saisis réellement requête de M. Paul Martin Moncamp, habitant au quartier des Plaines Wilhems, demeurant au Port Louis, rue de l'hôpital,
agissant au nom et comme tuteur des mineurs Chardoillet, lequel a domicile élu au port Louis, rue de la Corderie, dans le cabinet de Me Adrian, avoué, constitué en cause, sur
1. Le sieur Raphael Delane,
2. et la dame Jeanne Rosalie Pitel, épouse majeure dudit sieur Delane, demeurant ordinairement en la ville du port Louis, rue des limites.

Suivant procès-verbal de l'huissier Renouf, en date du 2 août 1816, demeurant en forme, et toutes les autres formalités ultérieures ont été régulièrement remplies.

Ledit Me Adrian, avoué, occupe pour ledit Sieur Martin Moncamp, ès qualité,
saisissant et poursuivant.

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AUTRE.

De plusieurs terrains d'habitation connus sous le nom de Beau-Désert, situé au
quartier du Grand Port, lieu dit la plaine des Hollandais, de la contenance de
366 arpents environ, bornés savoir :
- La face par les habitations de la société Ollier, un côté par la rivière Champagne,
et enfin par la crête des montagnes.

Établissement,
1. Une maison principale en charpente, poteaux en terre, bordée en planches et couverte en bardeaux ; à laquelle sont adaptées deux varangues, le tout d'environ 32 pieds de long sur 30 de large ; servant de logements.
2. Un magasin en charpente, sur solles, bordée en planches et couverts en bardeaux, ayant environ 30 pieds de long sur 21 de large.
3. Un pavillon qui des 12 pieds carrés, construit en charpente, servant de logements.
4. Un apprenti en palissades servant d'écurie.
5. Un grand magasin couvert en paille, 20 cases en palissades couvertes en paille, servant de logements aux noirs, une pareille case servant de cuisine et une autre servant de forges, renfermant un v est ieux soufflet, une enclume, une Bigorre et divers outils de forgerons, plus 2 cases servant de poulailler.
Il existe en outre quelques vieilles paillottes pour les noirs gardiens.
Ensembles divers outils servant à l'usage et exploitation dedites habitations, consistant en moulin et rapes à manioc, marmite pour faire cuire les vivres des cochons ; scies de long, scies à fendre, pioche, piques en pioche et Haches, divers
outils de menuisier et tonnelier.

Plantations.
Environ 50 arpents en vivres divers, 3 arpents environ en cour, jardin potager
et parterre ; 10 arpents environ en caféiers, environ un millier de jeunes girofliers, un verger de manguiers et autres arbres, des bananiers, 210 arpens environ en bois debout, fouillé en partie et le surplus en savanne, dont une partie est prête à recevoir des plantations en vivres.
Les esclaves attachés au sol desdites habitations sont au nombre de 48, de divers castes et talens, dont 19 noirs de 15 ans et au-dessus, qui sont 2 créoles, 12 Malgaches, un Indien et quatre Mozambiques, huit négresses de 15 et au-dessus, dont 2 créoles, trois Malgaches, une indienne et 2 Mozambiques, sept négrillons créoles au-dessus de 15 ans, et 14 négrittes créoles au-dessous de 15 ans.

Tel que le tout se poursuit étend et comporte en l'état qu'il est plus amplement mentionné, décrit et désigné au procès-verbal de saisie réelle ci-après désigné.
Lesdits biens ci-dessus ont été saisis réellement requête de dame Henriette Colonnia,
tant en son nom que comme épouse et procuratrice de M. Ambroise Gonnet de la Tuillerie, officier des vaisseaux de l'État, dûment autorisée par ledit son mari,
absent de cette isle, y representé par Me Curtat, avocat et avoué, domicilié au port Louis, rue des tribunaux ; laquelle dame a domicile élu au Port Louis rue des tribunaux, dans le cabinet de Me Deroullède son avoué. Sur la dame Anne Legère Appoline de Grande-Mauge Dauderny, veuve en premières noces de feu sieur de Vernicourt, et maintenant épouse du sieur Édouard François Rolandez, commissionnaires, de lui dûment autorisée, et ledit son mari, pour la validité de la procédure, demeurant au port Louis, rue de la Bourdonnais, suivant procès-verbal de l'huissier Renouf, en date du 26 mai derniers, duquel copie a été laissée à M. Letord, commissionnaires civils du quartier du grand port, qui a visé l'original, enregistré le 3 juin dernier, transcrit au bureau des hypothèques de cette civile le 30 août 1817, et au greffe du tribunal de première instance le 4 septembre même année, insére le même jour, par extrait en forme de placard dans le tableau placé à cet effet dans l'auditoire dudit tribunal par Me Fressanges, commis greffier juré.
La première publication et lecture du cahier des charges pour parvenir à la vente desdits biens aura lieu le mercredi 10 décembre 1817,11 heures du matin, à l'audience des criées du tribunal de première instance de cette colonie, et les deux autres publications auront lieu successivement de quinzaine en quinzaine, a pareil jour de
mercredi, lieu et heures que dessus.
Ledit Me Deroullède, avoué occupe pour ladite dame, ès qualité, saisissante et poursuivante.

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AUTRE

De plusieurs terrains d'habitation située au quartier de Moka, le lieu dit le Quartier Militaire, lesquelles seront vendues en 2 lots.

Premier Lot.
Les habitations connues sous le nom de l'Espérance, situé au quartier de Moka, lieu dit le Quartier Militaire, se composant d'environ 1022 arpents en bois debout, à l'exception d'environ 160 arpents qui seront défrichés, étant en brousses et savanne, sans établissement ; bornées de toutes parts par les habitations du sieur Feret,
par le sieur Wattier, Mme veuve Gérard, Me Hertel, M. Bolle, et la succession Bernisson, ou leurs ayants droits.
Lesdites habitations ayant ci-devant appartenu au sieur Dutrejet.

Deuxième lot.
Plusieurs terrains habitations étant divisés en deux parties, sis audit quartier de Moka, lieu dit le Quartier Militaire, la première portion desdits terrains concédée
originairement au sieur Massard et son épouse, de la consistance d'environ 312 arpents en bois debout, tant fouillé et sans avoir été fouillé, et sans établissement, sans préjudice du plus ou du moins ; bornés de toutes parts par
le sieur Rivière, par la dame veuve Roland, par un ancien balisage dirigé à l'est 8° sud ; et enfin par le sieur Rivière.

La seconde portion desdits terrains démembrée de la concession faite à Morien Dufresne, contient en superficie environ 569 arpens 65 perches carrés en bois debout et brousses, sans établissement, sans préjudice du plus ou du moins ; bornée de
toutes parts par les réserves du sieur Rivière, ensuite par un balisage anciennement ouvert ;
encore par des terrains réunis, et enfin par un balisage commun avec la propriété ci-dessus décrite.

Et le tout plus amplement décrit et désigné aux procès-verbaux de saisie mobilière ci-après relatée.

Lesdits biens ci-dessus ont été saisis réellement, requête de dame Anna Jouaquina de Castero, Veuve d'Ambrosio Nevec, Antonio Ribeiro, Adriano et Jouaquim Ribeiro,
héritier de feu sieur Joseph Ribeiro, absent de cette île, et y représentés par
le sieur Sicard Duval, substitué au pouvoir du sieur Jouaquim Modosa Escarlate,
demeurant le sieur Duval au port Louis, rue Bonaparte ; lequel a domicile élu au
Port Louis, rue du gouvernement, dans le cabinet de Me Adrien d'Épinay, avoué.

Sur 1. Les sieurs Martin Moncamp et Malgontier, au nom et comme exécuteur
testamentaire de feu sieur Janvier Monneron ;
2. La dame Lançon Veuve de feu sieur Janvier Monneron, au nom et comme tutrice de ses enfants mineurs
3. Le sieur Henri Leddet, négociant au nom est comme mari et Maitre des droits et actions de dame Jenni Monneron, son épouse mineure.
4. Et le sieur Brue du Garoutier, au nom et comme mari et maitre des droits et actions de dame Elisa Monneron, son épouse mineure, demeurant tous lesdits sieurs et dames en la ville du port Louis, rue de l'hôpital et de Moka ; suivant procès-verbaux
de l'huissier Renouf, en date des 18 et 19 août 1817, desquels copie a été laissée à M. Burgault Ducoudray, commissaire civil et de police du quartier de Moka, qui a
visé lesdits originaux, enregistré une et 26 et... Suite dans la marge, illisible !

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VENTE par licitation.
Deuxième et dernière adjudication surabondante et définitive fixée au mercredi 12 novembre 1817, à l'audience des criées du tribunal de première instance de l'île Maurice.
Sur la dernière enchère portée à la somme de 100 piastres, de six
terrains d'habitation contigus en bois debout, situé au lieu dit la terre rouge, quartier des plaines Wilhems, contenant ensemble 937 arpents en superficie ou environ ;
lesdits terrains sont divisés en deux portions de grandeurs différentes.
- La première partie de la contenance superficie de 625 arpents ou environ et
borné comme suit, savoir :

1. D'un côté par les biens du sieur Périchon ou ses représentants ;
2. D'autre côté par les Sieurs Hulot et Denis ou leurs représentants, et à un des angles par un des coins de la deuxième portion des terrains ci-après désignés ;
3. D'un autre côté par le sieur Ha?douis cadet;
4. Et finalement du quatrième côté par le ruisseau de la terre rouge qui les sépare des concessions Lachapelle.

L'autre portion de la contenance en superficie d'environ 310 arpents, est borné comme suit, savoir:
1. D'un côté par le sieur Desribes jeune ou ses représentants ;
2. D'un autre côté par le sieur Hulot ou ses représentants et un des coins de par un de ceux du terrain ci-dessus désigné ;
3. D'un autre côté par les sieurs Hulot et merlot ;
4. Et finalement du dernier côté par le sieur Chaumont ou ses représentants.

Lesdits biens ci-dessus ont été saisis réellement requête de M. Robert Barclay, baronet, receveur général des revenus intérieurs, demeurant au port Louis, rue de Suffren ; lequel a domicile élu est au port Louis, rue de Paris, dans le cabinet de
Me Lalouette, avoué, sur le sieur Jacques Doulmet, l'un des sociétaires des ci-devant fermiers des cantines de la ville du port Louis, y demeurant rue Moka.

Suivant procès-verbal de l'huissier Renouf, en date du 10 mars 1815, dûment en forme.
Les autres formalités ultérieures ont été régulièrement remplies.
Ledit Me Lalouette, avoué, occupe pour mondit S.. Barclay ès qualités saisissant et poursuivant.

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Vente à l'encan.
La vente des effets de son excellence le gouverneur, annoncée pour aujourd'hui,
ne pouvant avoir lieu à cause ...

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